islamisation

Dans son dernier livre, Le frérisme et ses réseaux, l’enquête, Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue chargée de recherche CNRS, introduit, définit et étudie le développement du frérisme en Europe.

Il y a encore peu, suggérer que quelqu'un cherche à conquérir l'Occident paraissait anachronique et absurde. A cet égard, la guerre en Ukraine vient de refermer une parenthèse "bienheureuse". Ce bouleversement devrait nous rappeler que les conflits idéologiques, eux, ne cessent jamais. Et l'article qui suit montre qu'il est beaucoup plus difficile de les affronter.

Lorsque le muezzin psalmodie l'adhan, il appelle les musulmans à la prière. Mais il fait plus que cela. Il rappelle à tous, non-musulmans y compris, qu'il n'y a de dieu qu'Allah et que Muhammad est son envoyé. Il accomplit un acte missionnaire.

Nous aimons Jésus car nous sommes musulmans. Il y a quelques mois, sur l’esplanade du Trocadéro à Paris, des jeunes musulmans, munis de pancartes, ont proclamé qu’ils aimaient Jésus.

Les musulmans doivent-ils islamiser l'Occident pour pouvoir y vivre? Réussiront-ils à conserver leur foi et leur "identité islamique"? Ou seront-ils inexorablement pris dans un dangereux processus de dissolution de leur identité et, à terme, de leur foi?