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Ces Français musulmans qui cherchent leur salut dans le jihad (2)

Les Français musulmans qui cherchent leur salut dans le jihad appartiennent, dans leur majorité, à la seconde génération des migrants d’Algérie. Ils se situent à l’intersection de deux cultures et peinent à trouver leur identité. A leur problème, l’islam jihadiste prétend apporter une réponse. C’est ce que montre ce second article en retraçant le développement historique du hanbalisme et en décryptant ses bases théologiques.

ECLAIRAGE HISTORICO-THEOLOGIQUE SUR LE JIHADISME

Après l’éclairage sur la présence des musulmans en France, notam­ment la seconde génération, il faut maintenant considérer l’enseignement du wahhabisme. Ce sont les Frères musulmans et les salafistes qui l’ont introduit dans les banlieues françaises au cours des années quatre-vingt-dix.

Dix ans plus tôt, l’Arabie saoudite a commencé d’octroyer de nombreuses bourses d’études à des jeunes du monde entier pour faire leurs études dans les pays du Golfe. Leurs études terminées, certains sont reve­nus en France avec un islam bien différent de celui hérité de leurs parents.

1. Développement historique : du hanbalisme au salafisme

Le hanbalisme

Tout commence avec la quatrième école canonique sunnite: le hanbalisme. Cette école porte le nom de son fondateur Ahmad ben Muhammad Ibn Hanbal (mort en 858), un arabe formé à Bagdad . Strict traditionaliste, il a un objectif clair : le retour à l’idéal communautaire de Médine. Pour lui, comme pour l’école qu’il a fondée, la période médinoise du ministère de Muhammad est la période où l’idéal musulman est atteint. Il plaide donc pour un retour au modèle de Médine, en tout temps et en tout lieu ! La fidélité aux rites et l’accent sur le piétisme caractérisent cette école.

Jusqu’à la fin du XVIIe siècle, cette école est très peu représentée dans le monde musulman. Mais les choses vont changer dès le début du siècle suivant.

Le wahhabisme

En 1745, Muham­mad Abd al-Wahâb (1703-1792) reprend les thèses du hanbalisme et fonde le wahhabisme . Il prêche en Arabie un islam pur et dur, fondé sur le littéralisme, et rejette tout ajout humain. On considère son ouvrage Le traité de l’unicité divine (Kitâb al-Tawhîd) comme « la » référence théologique du wahhabisme. Il milite pour un retour à l’islam tel que la première communauté musulmane est sensée l’avoir vécu sous la direction de Muhammad à Médine (de 622 à 630).

Son enseignement suscite de l’opposition, notamment de la part des Shiites. Al-Wahâb cherche alors refuge auprès d’un certain Muhammad al-Saoud qu’il réussi à gagner à ses thèses ! Ensemble, ils font du royaume d’Arabie Saoudite une théocratie sun­nite. Al-Wahâb assure l’axe religieux et Al-Saoud le politique. Ces deux axes vont de pair et l’afflux de pétrodollars dans la région consolidera et confirmera leurs rapports.

Le salafisme

Le wahhabisme donne naissance à une tendance piétiste cher­chant à régénérer et réislamiser la société. Cette tendance prendra le nom du salafisme.

Au XIXe siècle, deux tendances du salafisme se déve­loppent, d’abord au sein du wahhabisme, puis bien au-delà. La première, réformiste est bientôt supplantée par une tendance plus conservatrice. C’est cette dernière qui conduit à une lecture littéraliste – et parfois aveugle – des textes islamiques.

De nos jours, le salafisme se décline en trois courants principaux :

  1. Le salafisme quiétiste dont la préoccupation principale et de vivre selon le Coran et le Hadith en rejetant tout engagement politique.
  2. Le salafisme politique qui inspire les mouvements islamistes qui visent à instaurer l’idéal musulman par la gouvernance politique.
  3. Le salafisme jihadiste qui se base sur une ligne révolutionnaire et préconise des actions violentes et terroristes. Il a conduit à la création de différents mouvements tels qu’Al Qaïda, Boko Haram ou encore l’État islamique (en Irak et au Levant).

En France, les salafistes se sont fait connaître pendant la guerre civile des années 1990 en Algérie. Leurs prédicateurs ont trouvé une audience dans les banlieues françaises et ont réussi à séduire des jeunes issus de familles musulmanes comme de familles chrétiennes, athées ou encore agnostiques. Antoine Sfeir, politologue franco-libanais, a estimé leur nombre en France à 20 000 à 30 000 en 2011. Ils sont âgés de 18 à 35 ans, « dont un quart à un tiers de convertis issus de milieux catholiques ou protestants (Français « de souche métropolitaine », Antillais, Congo­ lais, Zaïrois… )​1​».

Lire aussi: Le problème saoudien

2. Le jihad dans la théologie jihadiste

Quelles sont les bases théologiques de ces salafistes jihadistes ?

Fondement théologique

Dans la théologie jihadiste​2​, le Jihad qui consiste à utiliser les armes pour soumettre le monde à l’islam. C’est, selon eux, la thèse la plus claire­ment enseignée dans le Coran. Cette définition découle de l’universa­lisme de l’Islam. En effet, celui-ci doit se répandre dans le monde entier, et par conséquent, doit appeler tous les êtres humains à la conversion​3​.

Pour ses partisans, les textes évoquant le « jihad » ne peuvent être compris que comme un appel à l’action armée en vue de l’expansion de la foi musulmane. La sourate 9. intitulée sourate du Repentir (at-Tawba), est à leurs yeux le texte le plus clair et le plus utilisé. Deux versets appellent claire­ment au combat armé :

À l’expiration des mois sacrés, tuez les polythéistes (al-mouchrikin = « les associateurs ») partout où vous les trouverez ! Capturez-les ! Assiégez-les ! Dressez-leur des embuscades ! S’ils se repentent, s’ils accomplissent la salât, s’ils s’acquittent de la zakât, laissez-les en paix, car Dieu est Clément et Miséricordieux [… ].

14Tuez-les donc ! Dieu les châtiera par vos mains et les couvrira d’ignominie. Il vous donnera la victoire sur eux, apaisera les cœurs des croyants (Q 9.5, 14). Sourate 9, Repentir (at-Tawba): 5

Il faut noter que chrétiens et Juifs sont désignés comme des « associateurs » (mouschrikin) au verset 30 de la même sourate :

Les Juifs disent : « Uzayr (Esdras) est fils d’Allah » et les Chrétiens disent :« Le Christ est fils d’Allah ». Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu’Allah les anéantisse ! Comment s’écartent-ils (de la vérité) r (Q 9.30).

Ainsi, les Juifs sont considérés comme associateurs parce que – d’après le Coran – ils considèrent qu’Esdras est fils de Dieu, ce que le Livre d’Esdras (ni le reste de l’Ancien Testament) ne dit jamais. Quant aux chrétiens, ils sont qualifiés de la même manière parce qu’ils soutiennent que Jésus est Fils de Dieu, ce que le Nouveau Testament atteste effectivement.

Lire aussi: Le jihad, une prescription toujours en vigueur?

Arguments théologiques

Pour séduire les jeunes et les moins jeunes à leur thèse, les jiha­distes utilisent trois arguments :

L’assurance du salut

Le premier argument, tient à l’assurance du salut : seule la mort dans le Jihad assure l’entrée au paradis. Plusieurs textes vont dans ce sens dont :

Q 4.73: « Que ceux qui veulent sacrifier la vie d’ici-bas à la vie future combattent au service du Seigneur ! À ceux qui combattent pour la cause de Dieu, qu’ils se fassent tuer ou qu’ils soient vain­queurs, nous accorderons une immense récompense ».

Q 9.89 : « Et pendant ce temps, le prophète et ceux qui ont cru avec lui engageaient dans le combat leurs biens et leurs vies. Voilà ceux qui jouiront de toutes les faveurs ! Voilà ceux qui seront les bienheureux ! Dieu leur a préparé des jardins [al-jana = paradis] sous lesquels coulent des ruisseaux où le séjour sera éternel. Et ce sera pour eux le bonheur sans limites»

Q 61.10-12 : « 10Ô croyants ! Voulez-vous que je vous indique un com­merce qui vous sauvera d’un châtiment cruel, c’est de croire en Dieu et à Son Prophète ; de lutter pour la Cause de Dieu par vos biens et vos personnes. Cela est dans votre propre intérêt si vous pouviez le savoir ! 12En échange, Dieu pardonnera vos péchés et vous accueillera dans des jardins (al-jana = paradis) baignés de ruis­seaux et dans de magnifiques demeures au Paradis d’Éden. Et ce sera pour vous le triomphe suprême ! ».

Le jihad est présenté dans ces textes comme un moyen sûr d’obtenir le pardon des péchés et d’être accueilli dans le Paradis (cf. Q 4.95-96). Si certains jihadistes n’hésitent plus à s’engager dans le jihad militaire en se sacrifiant et en sacrifiant leurs biens, c’est parce qu’ils sont convaincus que cette voie seule conduit au Paradis, sans aucun doute possible.

Un journaliste a interrogé un jeune jihadiste français en Syrie au sujet des souffrances que son choix de faire le jihad causaient à ses proches. Il a simplement répondu qu’au jour du jugement, il aurait le droit de faire entrer dans le paradis 70 personnes de son choix et que, ce jour-là, ses proches et ses amis lui seraient reconnaissants de s’être engagé dans le jihad.

Aucun texte coranique n’atteste cela. Par contre, une tradition (un hadith) évoque en effet la possibilité pour celui qui meurt au jihad de faire rentrer 72 personnes de sa parenté au Paradis. D’après une tradition, que cite le théologien catholique Théodore Khoury :

Auprès de Dieu le martyr a six avantages spécifiques : on lui pardonne avec le premier groupe et il aperçoit son siège au paradis ; il est pré­servé de la peine du feu ; il est à l’abri de la grande peur ; sur sa tête est déposée la couronne d’honneur dont une seule hyacinthe vaut plus que la vie ici-bas et tout ce qu’on y trouve ; 72 houris lui sont accordées comme épouses et il a le droit d’intercéder pour 70 membres de sa parenté​4​.

De nombreuses personnalités religieuses, dont des théolo­giens de renom, affirment qu’il est bel et bien question de l’assu­rance du salut dans ces passages pour quiconque perdant sa vie dans le jihad militaire. Trois d’entre elles méritent d’être citées :

  1. Al Bokhari (810-870), célèbre érudit musulman sunnite ouz­bek, écrit aux musulmans : « Lorsque vous rencontrez l’ennemi, soyez endurants et sachez que le paradis est à l’ombre des sabres​5​. »
  2. Al Tabarî (838-923), un grand historien, cite la lettre de Khalil ibn al-Walid, envoyée en 633 aux chefs perses, responsables de la sur­veillance des frontières. Khalil ibn al-Walid écrit: « Devenez musulmans et soyez sauvés. Sinon, acceptez notre protection et payez la Gizya. Sinon, je viendrai contre vous avec des hommes qui aiment la mort autant que vous le vin​6​. »
  3. Al Muttaki (1477-1567), écrit: « Le paradis est à l’ombre des épées [… ] Un jour et une nuit de combat à la frontière valent mieux qu’un mois de jeûne et de prière… Les épées sont les clés du paradis [… ] Chasse les juifs et les chrétiens de la péninsule arabique​7​ »

Tous les textes cités ici soutiennent ligne théologique selon laquelle le salut est assuré l’assurance à quiconque perd sa vie au jihad.

Le principe de Naskh

Le deuxième argument utilisé par les jihadistes est le principe de Naskh. Selon ce principe, les dernières révélations annulent et remplacent les pre­mières. Forts de ce principe, les jihadistes considèrent que les 114 versets du Coran qui parlent d’amour, de paix et de pardon, sont abrogés par d’autres versets plus tardifs​8​, notamment la sourate 9 verset 5, qui proclame: « Tuez les polythéistes (al-mouchrikin = les associateurs), partout où vous les trouverez… » (verset déjà cité).

Le précepte de combattre les incroyants jusqu’à ce qu’ils se sou­mettent est souligné d’une manière claire dans le Q 4, verset 89:

« Ne prenez donc aucun protecteur parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le chemin d’Allah. Mais s’ils se détournent (de l’Islam), saisis­sez-les, tuez-les partout où vous les trouverez… »

Dans le but de propager l’islam, les musulmans sont encouragés, d’après la lecture jihadiste des textes coraniques, à s’engager dans le Jihad (4.95; 9.81; 8.16). Plus encore, ils sont contraints d’y participer dans la mesure où le jihad est un commandement donné à tous les musulmans, à l’exception des handicapés, des aveugles et des infirmes.

Le verset 29 du Q 9, sourate du Repentir (at-Tawba), explicite cet appel au jihad militaire :

Tuez ceux qui ne croient pas en Dieu ni au Jour dernier ; ceux qui n’interdisent pas ce que Dieu et Son prophète ont déclaré interdit ; ceux qui, parmi les gens d’Écriture ne pratiquent pas la vraie religion. Combattez-les jusqu’à ce qu’ils versent directement la capitation en toute humilité.

Ceux qui ne croient pas, les Juifs et les chrétiens qui ne se conver­tissent pas à l’islam, peuvent faire l’objet de cette menace (cf. Q 2.217; 4.71-104; 8.24-36,39-65 ; 4.89; 47.4; 9.123 ; 8.67; 8.59-60).

Avant l’hégire (en 622), les Juifs et les chrétiens ont bénéficié d’un statut particulier. Ils étaient appelés les « gens du livre ». Après l’hégire, Muham­mad a radicalement changé d’attitude à leur égard. En plus de leur refuser toute amitié (5.51; 5.52- 57; 4.89; 8.57), il a appelé à les combattre (8.39), à moins qu’ils ne se convertissent à l’islam (4.47). Il serait difficile de faire taire tous ces passages coraniques qui militent pour le jihad militaire. D’après Mark. A. Gabriel,« 60 % des versets coraniques parlent de la guerre sainte​9​ ».

Soheib Bencheikh, grand mufti de Marseille, écrit dans son ouvrage Marianne et le Prophète : « les intellectuels se réclamant de la confession musulmane répètent sans cesse que l’islam est fraternité, paix et tolérance. Ils ont certainement raison mais ils n’ont aucun sou­tien théologique qui permette d’appuyer la plupart de leurs affirma­tions​10​. »

L’exemple de Muhammad

Le troisième et dernier argument évoqué par les jihadistes pour gagner des adeptes à leur conception du jihad, c’est l’exemple même de Muham­mad.

On distingue trois phases​11​ dans son public :

  • la première à la Mecque où il était en position de fai­blesse
  • la deuxième à Médine où il a préparé son armée; et
  • la troisième où il déclare la guerre sainte contre « le domaine de la guerre» (dâr al-harb).

Les jihadistes érigent ces phases en stratégie de la guerre sainte. Pour eux :

  1. La première phase de « faiblesse » est celle où les musulmans sont minoritaires. Ils peuvent alors invoquer la Q 2.256 et 5.105 pour mener une vie paisible et n’être responsables que d’eux-mêmes.
  2. La deuxième phase, qualifiée de « phase de préparation » est l’étape où les musulmans deviennent une minorité influente au plan reli­gieux, social, économique… Ils se réfèrent à Q 8, versets 59 à 60.
  3. La dernière phase est celle de l’action. Dès les pre­miers indices d’une certaine force, cette minorité passe au jihad actif en s’appuyant sur la dernière révélation au sujet de djihad, notamment le Q 9, verset 5.

En prenant pour argument l’assurance du salut, le principe de Naskh et l’exemple du prophète, les jihadistes parviennent à séduire un certain nombre de personnes. Pourtant, leur discours théologique apparemment cohérent, est très marginal dans la communauté musulmane, et cela jusqu’à récemment.

Accéder aux deux autres articles de la série:

  1. Ces Français musulmans qui n’aiment pas la France mais que leurs parents ont servie
  2. Ces Français musulmans qui cherchent leur salut dans le jihad
  3. Comment prévenir la radicalisation des jeunes musulmans ?

Notes


  1. ​1​
    Antoine SFEIR, « Islam-Salafisme, jihadisme », in Dictionnaire du Moyen-Orient, sous dir. Antoine SFEIR, Paris, Bayard, 2011, 964 p. Article consultable sur le site: http://antoinesfeir.wordpress.com/decryptages/salafisrne/.
  2. ​2​
    Il y a une autre lecture théologique du jihad fidèle aux textes islamiques, adoptée par la majorité des musulmans, qui conduit à des conclusions complètement opposées à celles des jihadistes. Sur ce sujet, voir Karim AREZKI, « La violence dans l’islam radical», in La violence, une fatalité?, sous dir. Micaël RAZZANO, Charols, Excelsis, 2017, p. 39-66.
  3. ​3​
    Encyclopédie, op. cit., p. 551.
  4. ​4​
    Christine SCHIRRMACHER, L’islam. Histoire – Doctrines – Islam et christianisme, Charols, Excelsis, 2016, p. 211, n. 11.
  5. ​5​
    Repris de Gérard CHALIAND, Anthologie mondiale de la stratégie. Des origines au nucléaire, Paris, Laffont, 2009 (1990), p. 472.
  6. ​6​
    Ibid., p. 475 (trad. Catherine Ter Sarkissian).
  7. ​7​
    Ibid., p. 469,470 et 471.
  8. ​8​
    Mark A. GABRIEL, Islam et terrorisme : édition actualisée, Lausanne, Ourania, 2006, p. 48
  9. ​9​
    Mark. A. GABRIEL, op. cit., p. 49.
  10. ​10​
    Soheib BENCHEIKH, Marianne et le Prophète, Paris, Grasset et Fasquelle, 1998, p.146.
  11. ​11​
    Pour plus de développement sur ces différentes périodes, voir K. AREZKI, « La violence dans l’islam radical », p. 51-55.

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