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L’islam n’est-il qu’une religion?

L’islam n’est-il qu’une religion? A rebours du discours officiel tenu par les imams et une majorité d’hommes et femmes politiques, trois personnalités musulmanes dénoncent les problèmes provoqués par les textes sacrés de l’islam.

Republication: cet article est paru sur notre site en 2019

Non, l’islam n’est pas qu’une religion

Ghaleb Bencheikh, Président de la branche française de la Conférence mondiale des religions pour la paix, anime depuis 2000 l’émission Islam sur France Télévisions, dans le cadre du programme « Les Chemins de la Foi », le dimanche matin, et produit l’émission Cultures d’islam, devenue depuis la mi-mai 2016 Questions d’islam, sur France Culture (https://fr.wikipedia.org/wiki/Ghaleb_Bencheikh ).

Auteur, entre autres, de Lettre ouverte aux islamistes, il parle d’antihumanisme dans les textes fondateurs de l’islam.

Zineb Al Rhazoui, universitaire, journaliste et militante des droits humains, conteste l’idée qu’il y ait des imams modérés et demande que l’islam se soumette aux lois de la république.

Quant à Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, il reconnaît que l’islam est une idéologie politique.

Une vision sécularisée de la religion

Aucun d’eux n’impute les violences commises au nom de l’islam à l’islamisme radical, au salafisme ou au fondamentalisme islamique. Comme l’a affirmé avant eux Abdelwahhab Meddeb, l’islamisme est la maladie de l’islam mais les germes sont dans le texte. https://iqri.org/lislamisme-est-la-maladie-de-lislam-mais-les-germes-sont-dans-le-texte/

En persistant à concevoir l’islam à travers leur vision sécularisée de la religion, les autorités politiques de nos pays ne mesurent pas sa force subversive. Or l’islam se définit lui-même comme religion et politique. Il fixe les règles de la gouvernance, la législation, la justice, l’enseignement, la finance et tous les aspects de la vie, tant privés que publiques.

Penser que l’islam accepte la séparation des pouvoirs comme cela se pratique en Occident, c’est tomber dans le piège de croire que les violences perpétrées au nom de l’islam ne peuvent être le fait que d’exaltés et d’extrémistes marginaux. Or, nombre de musulmans se sont levés et continuent de se lever pour nous répéter que le problème réside dans les textes fondateurs de l’islam.

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