Droit suisse ou droit musulman: qu’ont-ils en commun et en quoi diffèrent-ils? Dans cet ouvrage, Ami Aldeeb, spécialiste de ces deux droits, répond à la question en ce qui concerne le Rapport avec l’Etat, le statut personnel et bien d’autres aspects du droit.
Gouvernements et lois démocratiques remis en cause
Alors que les violents soubresauts de l’histoire européenne du 20e siècle semblaient devoir conduire au triomphe de la démocratie, « la perte des repères traditionnels », pour reprendre un euphémisme courant, et l’installation d’un nombre considérable de musulmans dans les pays européens, remettent en question la notion même de gouvernements et de lois démocratiquement établis.
Dans son livre Comparaison entre les normes suisses et les normes musulmanes, Sami Aldeeb met en lumière une série de points sur lesquels les lois suisses et les lois musulmanes diffèrent, engendrant malentendus et crispations « identitaires » de part et d’autre.
Comprendre les particularités du droit musulman
Destiné à un large public mais plus spécialement aux personnes engagées au plan juridique et politique, cette étude aborde des thèmes tels que les Rapports avec L’État ; le statut personnel ; le droit de la famille et des successions ; le droit pénal et les châtiments cruels ; la liberté individuelle et l’esclavage ; la liberté de religion, l’école et la religion ; l’abattage rituel ; les cimetières.
Le dernier chapitre est consacré aux réponses que les musulmans libéraux donnent aux revendications musulmanes et à celles qui sont attendues de la part des Occidentaux.
Doté d’une table des matières très pratique, écrit en un langage accessible, ce livre d’une soixantaine de pages devrait figurer au nombre des ouvrages de référence que chacun garde à portée de main.
Pour accéder à cet ouvrage: Comparaison entre normes suisses et normes musulmanes
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