Relations islamo-chrétiennes

Un malentendu nommé Abraham

Les média ont présenté le voyage du pape François en Iraq comme un puissant symbole d’espoir pour les chrétiens d’Orient trop souvent délaissés. Il est vrai que cette expédition au cœur d’une région récemment ravagée par l’islamisme n’était pas sans risque . Elle avait en outre le mérite de mettre en lumière la situation tragique de ces chrétiens. Mais reste le malentendu nommé Abraham.

Le christianisme est-il conquérant?

Deux livres parus récemment font mention de l’islam conquérant dans leur titre. Mais le christianisme lui-même n’a-t-il pas été conquérant et ne l’est-il pas resté jusqu’à nos jours ? Etienne Bovey, auteur de cet article, fait le point sur la question.

Peut-on être arabe et chrétien?

Peut-on être arabe et chrétien? Paul d’Antioche, évêque de Saïda, a répondu à cette question il y a plus de 800 ans.  A l’heure où les événements tragiques qui frappent leurs pays forcent les chrétiens d’Orient à choisir entre se convertir à l’islam et abandonner leurs biens et fuir[1], ce texte, que nous présentons ci-après, est d’une brûlante actualité. 

Relations islamo-chrétiennes – la troisième voie

Depuis les origines, les relations islamo-chrétiennes ont été difficiles pour diverses raisons, théologiques aussi bien que politiques. Du temps du Prophète de l’islam, d’une manière générale, les chrétiens arabes n’ont pas reconnu le statut prophétique de Mahomet, mais ils n’ont pas eu pour autant à quitter l’Arabie.